Chronique

- CD 1:
- Breakout
- The Perfect Bitch
- City Of The Angels
- Song For The Underdog
- Building A Legend
- I Caught Fire
- Harder To Breathe
- Gravestone Love
- Welcome To Our Holiday
- Sweet Angel
- All Down Hill From Here
- My Heart Is An Empire
- Everyone's In Love With Me
- CD2:
- Never Going Down
- Bang
- Alive
- Thumb
- Dark Hour
- Devil On the Radio
- Black Painting
- It's a Cemetery Song
- The Underground
- Skull
- pirates 2009
- the underground
- murder maria
Site(s) du groupe :

Publié le 10/10/2009
NOTE: 3.5 / 5
(Style : voir chronique) Devant faire une tournée en Angleterre en compagnie de Gunfire 76 le nouveau projet de Wednesday 13 (voir chronique), Bullets and octane sort un double album nommé « the laughing on face of failure » qui n’est autre qu’une compilation regroupant « song for the underdog’ » (2007) et « bullets and octane »(2009) plus trois titres inédits.
Originaires du Missouri, résidant maintenant en caroline du Sud, ce groupe amasse pas mal de fans en Californie ainsi qu’en Europe. Il faut dire que leur style se démarque assez du punk rock que l’on a l’habitude d’entendre de nos jours.
CD 1 : Mélange de punk rock, de ballades rock / pop, et de rock tout court, cette galette m’a plu car, même si le son est propre, les guitares sont puissantes, et les arrangements simples et efficaces. Et puis, ils ne jouent pas leur musique sur des titres speedés et métronomiques toujours basés sur le même beat comme certains de leurs collègues, mais vont plutôt chercher dans les mids tempos. De plus, je trouve qu’ils jouent beaucoup la carte d’un rock parfois pêchu, mais également qui peut sonner très Anglais dans les harmoniques employées (all down hill from here), voir glam rock (i caught fire), et qui même quand il vire pop n’est jamais « soupe ». Du coup les mélodies sont agréables et attachantes et cet album varie pas mal d’un titre à un autre.
CD2 : Là, pas de doute, leur son s’est musclé et joue parfois dans une démarche pas très éloigné du (hard) rock (never going down). Exit les ballades pop, le punk rock règne en maitre. Les tempos se sont accélérés et les guitares envoient la sauce, la voix n’étant pas en reste. La couleur gros rock est très présente. Toujours une facilité à avoir des refrains qui s’accrochent à vos oreilles et toujours ce petit quelque chose en plus qui fait leur style. De plus, leur musique n’est jamais Nièvre ni glucosée.
Alors que ce genre a perdu pas mal de tête et est en perte de vitesse à force d’avoir été rendu trop aseptisé, ces mecs là retrouvent l’état d’esprit du genre à ses débuts et même s’ils ne sont pas incontournables, ils ne sont pas non plus des outsiders, loin de là.
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