Chronique
Publié le 30/11/2004
Deuxième album pour les discrets Taproot, qui ont fait la première partie des Deftones avec les alors inconnus Linkin Park, mais qui eux n’ont pas vraiment atteint le sommet des charts. Mais étaient-ce vraiment ce qu’ils recherchaient ? En tout cas, Welcome est là et ça fait extrêmement plaisir.
Les trois premiers morceaux ne sont pas très différents de ce à quoi nous avait habitué Taproot : riffs neo-metal compensés par la voix douce du chanteur. C’est par la suite que l’on note du changement : Taproot se pose, les grosses guitares se font moins présentes et laissent à Stephen Richard la place de s’exprimer. Le travail sur les voix est d’ailleurs bien fait : la bonne idée est de les avoir doublés ce qui permet de rajouter des harmonies à la musique, même s'il est certain qu'en concert les morceaux perdront un peu de leur qualité. L’adjonction de petits cris tout le long de l’album peu être énervant par moment mais globalement permet à la musique de garder une certaine énergie.
Le groupe oscille donc entre un rock atmosphérique et un neo-métal très pop, mais en tous cas de qualité. On notera quand même des fautes de mauvais goûts : le refrain dissonant de “Myself”, l’alternance systématique de riffs saturés et de guitares acoustique, et puis il y a cette pochette pas forcement très belle, où les paroles bien que marquées demeurent illisibles ( avec un microscope x20 à la limite ). Quel intérêt ont ces groupes à l’heure du gravage de CDs de proposer des pochettes moches, quelqu’un pourrait m’expliquer ?
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