NOTE : 4/5
COLD LANDS. Un jour, J’ai reçu un mail de ce groupe originaire de Grenoble, afin que je leur fasse la chronique de leur premier album « In the light ». Fondé en 2011 par quatre musiciens, je me suis rendu compte, avec quelque surprise, qu’ils ne sont maintenant plus… qu’un, à savoir Alexandre MARTORANO, qui se produit sur scène avec des musiciens session. Alors qu’en est-il de sa musique ?
Ne vous attendez pas à du gros son car ici, on est plutôt dans le domaine de l’atmosphérique et d’une certaine mélancolie douce. An départ, conforté par l’intro, je m’attendais à une musique prog ou post quelque chose, mais que nenni ma mie ! En fait, on se retrouve face, tout simplement, à de bonnes « chansons », inspirées, aériennes, aux belles mélodies, ourlées d’une légère amertume. Et pourtant, on peut ressentir à l’écoute de cet album, une certaine fraîcheur.
La musique, est souvent construite autour de deux guitares, l’une, claire, éthérée, dépouillée, l’autre plus heavy. La dualité de ces instruments, rajoute une variation, une tension. C’est un peu comme si une pop rock de qualité se faisait rattraper par quelque chose de plus noir. Quant à la voix, elle habite ses mots, baignant dans une sensibilité tout en douceur. On y trouve de belles mélodies (Face The Light), des refrains prenants (My vision), de beaux arrangements (I Begin), des titres comme The Blue Men, un peu plus rapide que d’autres compositions, tout en étant sensible et délicat, sans oublier Here You Are, qui est un acoustique.
Et puis pour moi, il y a eu le choc, à savoir Wasted In The Mind ! Juste un piano et une voix, mais ce monsieur tient là un hit en puissance, quel morceau ! Il te ferait presque venir la larme à l’œil. Voilà, je vous ai tout dit ! Je m’esquive sur la pointe des pieds. Une belle galette sensible et ouvragée. Cela sort le 10 octobre.
TRACKLIST :
1. The Moon Circle
2. The Liars Prayer
3; My Vision
4. City of Water
5. Crossing
6. Face The Light
7. Wasted in the Wind
8. I Begin
9. The Blue Men
10. He’s Coming
11. Here You Are
12; The Winged Fog