NOTE : 4/5
La douleur physique extrême inspire la brutalité de cet EP, premier méfait du groupe DEATHROLL. En fait, lors de l’enregistrement, le guitariste David Coloma, a subi plusieurs interventions chirurgicales pour réparer une rupture de l’intestin. Du coup, il dit, je cite : « chaque riff ressemble à mes entrailles épluchées » ; là, c’est du vécu.
il est accompagné du chanteur Diego Rojas, Steffen Fernandez à la basse et d’un certain ami de longue date, avec qui il avait fondé, il y a 20 ans, son premier groupe, le célèbre batteur Kevin Talley qui a joué avec DYING FOETUS, MISERY INDEX, SIX FEET UNDER ET SUFFOCATION.
Et cela donne musicalement, un metal brutal technique que j’aurai presqu’envie de qualifier de brutal thrash technique comme pour Visceral end ; mais pas que. Au milieu d’un déferlement de plans de guitare thrashy nerveux et véloces, se lovent certains riffs de guitare mélodique assez proche du death mélo sur The rise of artificial souls, voire même rappelant certaines harmonies proches de celles d’un RUSH boosté à la testostérone sur Into the vortex.
Le tout est appuyé par une batterie ultra speed et changeante, en forme de déflagrations d’un haut niveau. Quant au chant, il éructe ses mots dans une colère non feinte. Cet ep qui ne dure pas plus de dix minutes est un vrai concentré de plaisir. Et sans jeux de mots faciles, vu le contexte, cela leur sort des tripes ! Bravo !
TRACKLIST :
1. The rise of artificial souls
2. Into the vortex
3. Visceral end