NOTE : 3.5/5
» The sounds of scars « du groupe Américain LIFE OF AGONY. Nouvel album faisant suite au sympathique ” A Place Where There’s No More ” avec au micro Mina (anciennement Keith Caputo). Bon, j’ai envie de dire : « Nouveau, ancien: même combat ». En fait, cet opus serait la suite de » River Runs Red » paru en 1993, album qui marqua toute une génération de par son impact, avec l’histoire de cet ado qui se fout en l’air quand son monde s’écroule. N’est ce pas un peu péremptoire de leur part d’avoir ce genre de démarche surtout quand on sait que ce qui a été ne peut plus être. Il faut dire que le départ de Sal Abruscato y est pour quelque chose et qu’ils ont certainement cherché à se renouveler. Entre parenthèses, la nouvelle derrière les futs, Veroniqca Bellino, assure du feu de Dieu.
Alors une renaissance du « héros » de 1993 ? Bon autant tout de suite prévenir les fans de la première heure on est plus dans l’ambiance au son ultra musclé du début, à part peut être sur le refrain de Once Below chanté sur quelques secondes en mode hardcore, et encore, c’est plus un clin d’œil qu’autre chose. Là, on est clairement dans un rock/metal alternatif, et pour pas mal de titres, trempé dans les 90’ ce qui est pas mal. Effectivement ça bastonne live au niveau des riffs comme pour Scars, Black Heart ou Empty Hole, ce dernier à l’instar de Stone, charriant, je trouve une légère coloration grunge sur le refrain. En fait, ils ne font pas semblant y posant même une petite goutte d’angoisse sur My Way Out.
Après cela n’a plus la lourdeur du son des débuts. Il y a aussi du rapide (Eliminate) mais aussi du plus sucré (le refrain de I Surrender). Perso, je fais parti de ces gens qui ont adoré « A Place Where There’s No More » véritable usine à tubes, aussi là, le coté burné et old school est bien vu, mais je me suis aussi attelé aux refrains. Il y en a des pas mal comme Black Heart et des « plus convenus » , « des que l’on retient moins ». À coté de cela des titres qui me gavaient au début tel Weight of the World ou I Surrender ont fini par me conquérir à force d’écoutes, de par l’atmosphère ciselée et profonde qui s’en dégage. Alors au bout du compte, cet album est assez particulier dans sa démarche tout en restant cohérent et « sensible ». Cela dit, quand je réécoute This Time, punaise, je me dis que de l’eau a coulé sous les ponts.
TRACKLIST:
01. Prelude
02. Scars
03. Black Heart
04. Lay Down
05. Then
06. Empty Hole
07. My Way Out
08. Eliminate
09. Now
10. Once Below
11. Stone
12. Weight Of The World
13. When
14. I Surrender