Organisé sur deux jours, le très attendu Paris Decimation Festival promet de secouer la Capitale au nom du brutal death !
Il est 18 heures, et déjà la salle bouillonne, attendant avec impatience le top départ…
Ce sont les Parisiens de NEVROPSY qui ouvrent ce festival. L’ambiance est particulièrement décontractée et calme jusqu’aux premiers riffs. Dès lors, on sent que ces deux jours baigneront dans la violence et la puissance.
À peine le premier morceau commencé qu’on se rend tous compte que le micro du chanteur ne fonctionne pas, ce qui a été résolu assez rapidement.
Depuis novembre 2018, le groupe accueille leur second guitariste afin d’assurer les lignes de guitares avec maîtrise !
On peut dire que niveau performance, le groupe a dépassé ses limites avec un show dynamique, une rythmique soutenue et une bonne interaction avec le public.
SETLIST
01. Intro
02. Butcher of Midnight
03. Agony of Madness
04. Shadow of Evil
05. Rotten Flesh
06. Corrosive Mentality
Vous qui êtes amateur d’humour totalement décalé et de brutalité entre bisounours, SCUMBAGS est le groupe idéal !
Pour commencer, une énergie redoutable se dégage au travers des différents titres interprétés, qu’ils soient lents ou rapides.
La présence de bassdrop vient accentuer cette énergie à base de vibrations soudaines de la cage thoracique, et les riffs viennent souligner le tout pour harmoniser ce beau bébé qu’est la musique de SCUMBAGS.
C’est avec regret que le featuring avec Quentin d’HURAKAN n’a pu se faire, car nos camarades Amiénois ont préparé leur show du lendemain à ce moment-là.
La fin du set approche, SCUMBAGS décide de se lâcher, que ce soit musicalement et humoristiquement, alliant une puissance déchaînée avec des samples de films ou séries comiques telles que South Park ainsi qu’une outro exceptionnelle : Call Me Maybe de CARLY RAE JEPSEN
SETLIST
01. French Mustard
02. Cranial Abortion
03. Coprociphiliac Invagination
04. Cenotaph of Disgust
05. Glutonous Perversity
06. Brutality Above Humanity
Les Suisses de CARNAL DECAY arrivent sur scène, et c’est l’équivalent d’un séisme de magnitude 7 que le public a ressenti.
Aussitôt le concert débute, aussitôt le cataclysme touche la salle.
Une batterie surpuissante est accompagnée de lignes de basse aussi lourde qu’un météore qui entre en collision avec un astre, des riffs d’une qualité exceptionnelle et une technique du chanteur parfaite.
Le groupe n’hésite pas à varier entre des passages slams et beatdowns exécutés avec précision.
Que dire de plus si ce n’est l’ovation du public pendant la durée du set, les pogos et circle pit ?
C’est un sans-faute pour CARNAL DECAY.
SETLIST
01. No Sequel
02. Shotgun Facelift
03. When Push Comes to Shove
04. Show Your Fucking Face
05. Food for Thoughts
06. Your Guts My Glory
07. We All Bleed Red
08. Trick or Treat
C’est au tour de KORPSE d’entrer en scène. C’est à ce moment précis que le Gibus a secoué Paris de toutes ses forces.
Il faut savoir qu’ils ne sont jamais là pour une partie de belotte, mais plutôt pour un combat de MMA avec des tronçonneuses/lances-flammes électrifiés.
Le chanteur nous annonce la couleur avec divers gestes de circles pits et pogos, le guitariste se transforme en pile électrique tandis que le batteur tape là où c’est possible à une vitesse effrénée.
Contrairement à leur dernier passage dans la capitale en 2018, les bassdrops ont fait vibrer les articulations de chaque festivalier, pour leur plus grand plaisir.
L’absence du bassiste se fera vite ressentir, ce qui atténue l’atmosphère oppressante de leur musique.
SETLIST
01. Intro
02. Collateral Casualties
03. Valuable Skills
04. Monastery Waste
05. Devil’s Breath
06. Persuasion
07. Retaliation
08. Complications
Chers lecteurs, si vous lisez cette courte missive, c’est que la bombe a été déployée.
En provenance de Biélorussie, elle s’intitule EXTERMINATION DISMEMBERMENT et a été larguée en plein Paris.
L’ébullition de la foule, l’énergie déployée par la puissance des riffs, une batterie extrêmement puissante et une force colossale et inhumaine qui émane des chants constituent la recette parfaite pour un show digne de la réputation des Biélorusses !
Ceux-ci n’hésiteront pas à nous interpréter un morceau exclusif et inattendu (dans la même veine que leur single Omnivore, sorti en 2018), nous confortant dans l’idée qu’un album est en cours d’écriture. Que de surprises !
Cependant la puissance des bassdrops, qui est pourtant la signature d’EXTERMINATION DISMEMBERMENT, n’est pas au rendez-vous.
Hormis ce détail, le groupe est à la hauteur de nos attentes.
SETLIST
01. Disemboweled Engorgement
02. Gutted Face
03. Serial Urbicide
04. Omnivore
05. Orchestral
06. Rotten Entrails
07. Carnivore Outraged
08. Deconstructive Parasite
09. Devastation Squad
10. Ogre Orchardman
11. Survival
Cette première journée du Paris Decimation Festival aura été pleine de surprises, attendons de voir ce que nous offre la deuxième…